la maladie
Les différentes étapes qui engendrent la maladie
D’un point de vu naturopathique, les maladies ont toutes la même cause récurrente, à savoir l’encrassement des liquides humoraux par des erreurs d’hygiène de vie, des polluants exogènes, certains facteurs héréditaires et la diasthèse (développée dans une autre réponse).
Mais en allant plus en profondeur, nous pouvons constater que les maladies suivent toutes quatre étapes bien distinctes avant d’apparaître.
La première s’impute effectivement à l’hygiène de vie. Une somme d’habitudes malsaines préjudiciables aux processus vitaux, par transgression des lois biologiques.
Le corps accumule, peu à peu des toxines créant une énervation neuroendocrinienne.
Celle-ci va à son tour engendrer une seconde étape, en affaiblissant l’organisme. Ce dernier, par manque d’énergie vitale, se trouve dans l’impossibilité de créer des crises d’éliminations suffisamment puissantes afin d’extraire les déchets toxiques par les voies centrifuges naturelles, des profondeurs de l’organisme vers la surface, repoussant malheureusement l’auto-restauration du corps par une crise d’élimination ultérieure, dont la réussite sera aussi incertaine. Dans ce cycle infernal, devant un travail quasi irréalisable dans l’état présent, le seuil de tolérance toxinique peut finir par augmenter, sans que la toxémie ne baisse pour autant, car, l’organisme, dans l’incapacité d’obtenir la guérison par nettoyage, va s’accommoder à l’auteur du mal en le tolérant plus ou moins. L’organisme retrouvera ainsi, le calme pour une période aléatoire.
Cette solution, ne va pourtant faire qu’empirer la problématique car des symptômes en tous genres vont réapparaître tôt ou tard et ce, de façon encore plus virulente car, à chaque compromis de l’organisme, la toxémie va gagner en proportion. Le facteur d’encrassement et certes le point clé de la maladie, néanmoins, il existe d’autres cofacteurs participant à l’enclenchement de la troisième étape, je veux parler de l’hérédité et de l’antériorité. Ces facteurs sont effectivement propres à l’individu mais ne dépendent pourtant pas de lui, ceux-ci constituent, le baguage génétique acquis à la naissance, créant de ce fait, un terrain fragilisé. La diathèse vient se greffer à tout ceci, celle-ci est due à des variations ioniques du milieu liquidien, cette dernière va engendrer des affections résurgentes diverses parfois aux antipodes les unes des autres mais toujours d’origine commune, avec à chaque fois cette irrégularité bioélectronique se manifestant de diverses façons.
La quatrième étape est également propre à chacun, par la qualité de réponse immunitaire, révélant des réactions différentes.
Ces réactions peuvent se manifester par :
-Un disfonctionnement physiologique général.
-Une fragilité face aux germes et bactéries pathogènes exogènes.
-Un dérèglement microbien interne, du à la naissance de germes pathologiques proliférant.
-Et finalement, une atteinte lésionnelle avérée de ou des organes les plus faibles supportant la charge toxinique.
Quels sont les différents facteurs de stress et comment influencent-ils notre santé ?
De nos jours, notre psychisme est mis à rudes épreuves. La maladie peut alors aisément faire son assise en nous suite à des chocs émotionnels, des sentiments refoulés, des phobies, des pressions professionnelles, des désaccords conjugaux... Une personne soucieuse de son hygiène de vie, omettant d’intégrer l’aspect psychologique dans sa démarche de mieux être peut se croire à l’abri de maladies iatrogènes, vasculaires, cutanées, cérébrales…Néanmoins, cette dernière peut se trouver tout autant confrontée aux états pathologiques que quiconque, temps qu’elle n’a pas établie en elle la paix intérieure. Amenant ainsi le calme dans le système neurovégétatif (responsable entre autre de la motilité intestinale), les fonctions endocriniennes, les fonctions diencéphaliques, corticales et digestives, vecteurs de toxémie causée par des repas pris à la hâte, obnubilé par les problèmes du quotidien, additionnée de mauvaises associations alimentaires. Cette attitude psychologique et alimentaire bloquent certaines fonctions telle que la sécrétion d’enzymes digestives (trypsine, pepsine, ptyaline, amylase, l’érepsine, cellulase, protéase, lipase, lactase maltase, saccharase cholécystokinine, pancréozymine…) rompant irrémédiablement la chaîne digestive et induisant des putréfactions intestinales, créant par conséquent des toxines et divers acides entrainant des leucocytoses post prandiales, troublant également la propreté du milieu intérieur et induisant sur du long terme de la fatigue, des carences en tous genres, des douleurs arthritiques, des cancers, et toutes sortes de maladies dégénératives.
Le psychisme est un patchwork de pensées et d’émotions utiles ou totalement inutiles, renforçant ou brouillant notre clarté d’esprit.
- Les règles et devoirs que l’on se fixe pour soit ou pour paraître différent au regard des autres, les charges héréditaires, notre subconscient donnant son avis sur tout, en permanence. Toutes ces données sont des facteurs psychologiques personnels.
- Les principes familiaux, les convictions religieuses et la peur de la sentence divine, les acquis intellectuels, les devoirs de citoyens forment les facteurs psychologiques.
Le lieu de vie, les tensions cosmo-telluriques de l’habitat et ses pollutions électromagnétiques, les agressions d’ondes de formes et géobiologiques, les heures d’ensoleillement, peuvent se qualifier de facteurs énergétiques.
-Tout ce qui attrait au matérialisme, tel que l’état de sa voiture, de son mobilier, la santé de son entreprise, la politique de son pays définissent les facteurs matériels.
A tout cela vient se greffer le facteur d’entourage composé de l’influence des amis, de la famille, des collègues de travail….
Comment nos émonctoires s’intoxiquent-ils ?
Deux types de déchets peuvent totalement empoisonner nos émonctoires :
Les colloïdes : résidus non métabolisés hydrocarbonés, composés d’amidons, de sucres, d’aliments féculents (glucides) se transformant finalement en colles, provoquant une hémoglyase responsable de maladies d’encrassement (thromboses, artériosclérose, acné, polypes, kystes). Ces matières vont êtres dirigées vers l’extérieur du corps par :
-les glandes sébacées au niveau dermique séborrhéique.
-la fonction hépato-intestinale éliminant également une somme colossale de déchets colloïdaux résultant de la filtration sanguine du foie (par le biais de la vésicule biliaire se déversant ensuite dans l’intestin par le canal cholédoque) et d’éléments non assimilés de la digestion durant le transit intestinal ainsi que les cellules en fin de vie des intestins. Tout deux se rejoindront dans les selles.
-Les poumons, émonctoires secondaires et dernière voie d’évacuation des colles agglutinées sous formes de glaires, crachats, mucosités nasales. Ces derniers, sont déjà très sollicités par leur fonction principale à savoir l’évacuation des fumées, des poussières, de produits chimiques, de gaz non utilisés et rejetés par l’organisme (dioxydes de carbone, vapeur d’eau…) vient se rajouter à ceci, le travail permanent d’oxygénation du sang par les alvéoles pulmonaires et les hématies (hémoglobine).
La deuxième famille de déchets à extraire de l’organisme également responsable de la toxsanglymphe sont les déchets dits cristalloïdes provenant des protides tels que les viandes, le fromage, les œufs… Ce sont des produits azotés.
D’un point de vu sémiologique, les pathologies propres aux déchets cristalloïdes vont êtres d’ordre inflammatoire (rhumatismes, arthrite, cystites, eczéma….). Le corps tente d’extraire ces cristaux par les reins et la peau, cette fois-ci grâce aux glandes sudoripares.
Les stress tels que le bruit, les lumières, couleurs et formes trop agressives ne jouent pas en faveur de la perméabilité émonctorielle. Les organes excréteurs sont alors dépassés et l’organisme n’a jamais l’opportunité de s’auto lyser correctement et dans des situations paroxysmales d’encrassement, les maladies dégénératives vont surgirent petit à petit.
Les phases évolutives des états de santé :
La définition d’une bonne santé se résume à quelques paramètres, à savoir :
Un niveau de toxémie le plus faible possible associé à un seuil de tolérance toxinique (STT) également assez bas. Cette situation idéale est sans conteste possible qu’en présence d’une hygiène de vie la plus respectueuse des lois biologiques possible.
En revanche, si cette dernière condition n’est pas appliquée à la lettre, alors la dysharmonie s’installe. La charge toxémique augmente, les émonctoires se satures, les toxines commencent à se loger un peu partout dans les tissus, la cellulite, les liquides articulaires, céphaliques, lymphatiques…. L’énergie vitale de la personne décroît proportionnellement à la recrudescence des toxines. Ces dernières vont à un moment donné rencontré, voire dépasser le seuil de tolérance toxinique. L’alerte est alors donnée, le corps réagit selon les ressources vitales disponibles par des crises d’éliminations vives et ponctuelles par les organes émonctoires principaux appuyés si nécessaire par les organes relais. A la fin de ce cycle le corps aura retrouvé sa vitalité originelle et peut être plus.
En revanche, une réaction de défense plutôt calme peu laissé paraître une énergie vitale assez basse.
Le sujet dans cette seconde alternative va supporter les désagréments de la crise sans éliminer la cause. Ceci produira un certain nombre d’autres crises récidivantes à chaque fois que la charge toxinique dépassera légèrement le seuil de tolérance toxinique.
Le corps peut réagir encore de façon somatique en déclenchant la crise mais surtout ce qui est plus grave, en modifiant le seuil de tolérance toxinique, en le plaçant au-dessus du niveau de toxines, de ce fait les symptômes disparaissent pour un temps.
La naturopathie prend en charge des affections relativement simples (hors maladies lésionnelles, cancéreuses). Pour ces cas particuliers, il est nécessaire d’employer des médications allopathiques, même si celle-ci augmente le blocage des émonctoires par un travail supplémentaire d’élimination due à la médication. Néanmoins, les conseils d’hygiène de vie auront d’autant plus leur place, ils permettront de supporter au mieux, les charges médicamenteuses.